Le pétrole en légère hausse, poussé par la relance chinoise
Les cours du pétrole sont en légère hausse mardi, dans un contexte d'échanges limités en raison des fêtes de fin d'année, encouragés par la publication de données favorables à une reprise économique en Chine.
Vers 10H00 GMT (11H00 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prend 0,43% à 74,31 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, prend 0,51% à 71,35 dollars.
Les données récentes en provenance de Chine "laissent supposer que les récents efforts de relance font tourner le moteur économique", affirme Matt Britzman, Hargreaves Lansdown.
L'activité manufacturière chinoise a progressé en décembre pour le troisième mois consécutif, selon des chiffres officiels publiés mardi, un signe positif quant à la capacité de la Chine à atteindre ses objectifs de croissance.
Pékin a annoncé ces dernières semaines une série de mesures chocs visant à stimuler l'économie, en proie à une crise de l'immobiliser persistante, une consommation atone et face à la perspective d'une reprise des tensions commerciales avec Washington.
La santé économique de la Chine, premier importateur d'or noir au monde, est primordiale pour la demande de pétrole, et une reprise du géant asiatique devrait limiter le déséquilibre entre l'offre et la demande sur les marchés pétroliers.
Sur l'année 2024 dans son ensemble, le prix du baril de brut perd près de 4%, notamment car l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit "un excédent d'offre de 950.000 barils par jour" en 2025, qui pourrait s'accentuer si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) "ne reconduit pas ses coupes volontaires au-delà du mois de mars".
Huit membres de l'Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), dont l'Arabie Saoudite et la Russie, prévoient de revenir progressivement sur des coupes de production de 2,2 millions de barils consenties depuis l'an dernier.
La réintroduction de ce volume est pour l'instant prévue à partir d'avril 2025, à hauteur de 120.000 barils par jour ajoutés chaque mois pendant dix-huit mois.
